Vienne
- Chauvigny, Montmorillon -
Montmorillon
Grand Prix Cristal Énergie : la course des futurs pros
21/07/2013 05:38
Le départ fictif, hier vers 12 h 30, place de la Victoire. Les
coureurs sont passés à petite vitesse dans le centre-ville avant de
s'élancer pour de bon vers Chaillac.
Le Grand Prix cycliste Cristal Énergie
s’est élancé hier midi : 133 coureurs de haut niveau dans cette épreuve
qui repose sur des centaines de bénévoles.
Montmorillon accueillait hier matin la première étape du Challenge d'or,
série de quatre épreuves cyclistes courues jusqu'à mardi dans le
Montmorillonnais (lire le détail en encadré). Le village départ était
dressé sur la place de la Victoire. L'événement sportif n'a toutefois
pas rencontré l'engouement populaire escompté. Les visiteurs étaient peu
nombreux lors de la présentation des équipes ou autour de leurs
véhicules pour assister à la préparation des sportifs et de leurs
montures. De sacrés vélos, pourtant, de quoi faire rêver bien des
amateurs.
Parmi les équipes présentes, celle de l'armée de terre, première au classement de division nationale 1, affichait des moyens conséquents, un bus et un camion, et une composition originale : « Nous sommes tous militaires de carrière, indique son directeur sportif, l'adjudant David Lima da Costa : Les coureurs profitent de la structure pour évoluer en sport de haut niveau tout en apprenant un des métiers de l'armée qu'ils occuperont lorsqu'ils arrêtent le vélo. »
Certains, entre-temps, auront fait un détour par une équipe professionnelle. Le Cristal Énergie fait en effet partie de ces épreuves destinées aux amateurs de haut niveau, véritables antichambres du cyclisme professionnel.
Sa clé de voûte, c'est Denis Clément, président du Comité d'organisation de manifestations cyclistes. Au turbin dès 4 h 30, samedi matin, c'est lui qui coordonne l'action des 450 personnes chargées de la sécurité du parcours, de la trentaine de motards et des centaines de signaleurs aux carrefours. Autant de passionnés et de volontaires qui permettent au cyclisme de vivre dans les régions et de créer le vivier des futurs champions.
A noter, pour l'anecdote, que le départ fictif à 12 h 30 n'a pas été pris à l'emplacement prévu, sur la place elle-même : la majorité des coureurs est restée sur la rue, refusant de rouler avec les minces boyaux sur le sol gravillonné irrégulier. Le peloton a fait un tour de présentation dans les rues du centre-ville avant de repasser sur la place pour se rendre route d'Haims, sur la ligne du départ réel, d'où il s'est élancé, pour de bon, vers Chaillac.
Parmi les équipes présentes, celle de l'armée de terre, première au classement de division nationale 1, affichait des moyens conséquents, un bus et un camion, et une composition originale : « Nous sommes tous militaires de carrière, indique son directeur sportif, l'adjudant David Lima da Costa : Les coureurs profitent de la structure pour évoluer en sport de haut niveau tout en apprenant un des métiers de l'armée qu'ils occuperont lorsqu'ils arrêtent le vélo. »
Certains, entre-temps, auront fait un détour par une équipe professionnelle. Le Cristal Énergie fait en effet partie de ces épreuves destinées aux amateurs de haut niveau, véritables antichambres du cyclisme professionnel.
Sa clé de voûte, c'est Denis Clément, président du Comité d'organisation de manifestations cyclistes. Au turbin dès 4 h 30, samedi matin, c'est lui qui coordonne l'action des 450 personnes chargées de la sécurité du parcours, de la trentaine de motards et des centaines de signaleurs aux carrefours. Autant de passionnés et de volontaires qui permettent au cyclisme de vivre dans les régions et de créer le vivier des futurs champions.
A noter, pour l'anecdote, que le départ fictif à 12 h 30 n'a pas été pris à l'emplacement prévu, sur la place elle-même : la majorité des coureurs est restée sur la rue, refusant de rouler avec les minces boyaux sur le sol gravillonné irrégulier. Le peloton a fait un tour de présentation dans les rues du centre-ville avant de repasser sur la place pour se rendre route d'Haims, sur la ligne du départ réel, d'où il s'est élancé, pour de bon, vers Chaillac.
Sébastien Kerouanton
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