Transparent comme le cristal
18/07/2013 05:40
Il en est passé du beau monde sur le podium du Cristal Énergie. Nicolas Jalabert, Samuel Plouhinec, Walter Bénéteau, Jeremy Hunt… Et ils sont tous apparus à la lumière dans l'aspiration de ce Grand Prix. L'an passé, Bryan Coquard l'avait emporté avant de s'envoler, lui aussi. Vice-champion olympique de l'omnium à Londres, il signait aussitôt un contrat avec l'équipe Europcar pour devenir pro en début de saison. En janvier, il raflait ses deux premières victoires chez les grands en s'imposant au sprint lors de deux étapes de l'Étoile de Bessèges. Alors, Denis Clément est content. Il peut même se hausser du col, l'organisateur et président du COMC, car l'affaire est belle.
Ce samedi, Denis Clément donnera le coup d'envoi de la 28e édition, support de la sixième des huit manches de la coupe de France de DN1. Dix-neuf équipes seront au départ. Et au classement de l'élite nationale, un écrémage sérieux a déjà été opéré. Les fusées sont devant : EC Armée de terre, Vendée U, AVC Aix-en-Provence, VC Rouen, CC Nogent-sur-Oise…
" Ça va exploser comme un œuf à deux jaunes "
Mais il y a aussi les autres. Le SCO Dijon, le VC Vaulx-en-Velin, Océane Top 16, l'Entente Sud Gascogne, l'IC Brest. Au total, cent quarante cyclistes sont attendus sur les routes de la Vienne et de l'Indre. Justement, les uns ne courent pas comme les autres. A commencer par ceux du bas de tableau qui, à trois échéances de la clôture, vont tenter de sauver définitivement leur peau.
« Il est évident que nous ne viendrons pas pour rigoler, commente Stéphane Bauchaud, le manager du Top 16. Même si nous savons aujourd'hui qu'une seule formation descend, les écarts que nous avons creusés avec nos poursuivants ne sont pas significatifs. Il faut donc se mettre à l'abri. Si nous maintenons les cent points d'avance que nous avons sur Douai, ce sera bon. Dans le cas contraire, il faudra tout reprendre. »
Et selon quel schéma tactique le Charentais va-t-il lancer les siens à l'assaut du maintien ? « Devant, ils vont courir pour la gagne. Ils ne s'occuperont pas du classement par équipe. C'est d'ailleurs un problème car, sur une course aussi longue, il n'y a aucune technique. Chez les pros, ça calmerait le jeu, peinard, pour envoyer sur le final. Là, non. Ça va, d'entrée, bombarder puis exploser comme " un œuf à deux jaunes ". A partir de là, il faut grappiller des points comme on peut en veillant à ne pas lâcher une seule unité à Douai. Si nous repartons avec trente points, ce sera bien. Nous avons, sur le papier, les qualités pour être serein avant la dernière course. C'est important dans l'optique du recrutement 2014, mais il ne faut pas se relâcher une seconde sur cette course. »
Ce samedi, Denis Clément donnera le coup d'envoi de la 28e édition, support de la sixième des huit manches de la coupe de France de DN1. Dix-neuf équipes seront au départ. Et au classement de l'élite nationale, un écrémage sérieux a déjà été opéré. Les fusées sont devant : EC Armée de terre, Vendée U, AVC Aix-en-Provence, VC Rouen, CC Nogent-sur-Oise…
" Ça va exploser comme un œuf à deux jaunes "
Mais il y a aussi les autres. Le SCO Dijon, le VC Vaulx-en-Velin, Océane Top 16, l'Entente Sud Gascogne, l'IC Brest. Au total, cent quarante cyclistes sont attendus sur les routes de la Vienne et de l'Indre. Justement, les uns ne courent pas comme les autres. A commencer par ceux du bas de tableau qui, à trois échéances de la clôture, vont tenter de sauver définitivement leur peau.
« Il est évident que nous ne viendrons pas pour rigoler, commente Stéphane Bauchaud, le manager du Top 16. Même si nous savons aujourd'hui qu'une seule formation descend, les écarts que nous avons creusés avec nos poursuivants ne sont pas significatifs. Il faut donc se mettre à l'abri. Si nous maintenons les cent points d'avance que nous avons sur Douai, ce sera bon. Dans le cas contraire, il faudra tout reprendre. »
Et selon quel schéma tactique le Charentais va-t-il lancer les siens à l'assaut du maintien ? « Devant, ils vont courir pour la gagne. Ils ne s'occuperont pas du classement par équipe. C'est d'ailleurs un problème car, sur une course aussi longue, il n'y a aucune technique. Chez les pros, ça calmerait le jeu, peinard, pour envoyer sur le final. Là, non. Ça va, d'entrée, bombarder puis exploser comme " un œuf à deux jaunes ". A partir de là, il faut grappiller des points comme on peut en veillant à ne pas lâcher une seule unité à Douai. Si nous repartons avec trente points, ce sera bien. Nous avons, sur le papier, les qualités pour être serein avant la dernière course. C'est important dans l'optique du recrutement 2014, mais il ne faut pas se relâcher une seconde sur cette course. »
Jean-Jacques Cecconi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire